Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 17:24

Nous y voilà.. Après 3 jours de voyage en stop et en bus à travers l’est de la Thaïlande, on arrive enfin au poste frontière à l’ouest du Cambodge. C’est le dernier pays qu’on ajoute à notre liste pour le voyage. Dans la file d’attente pour avoir notre tampon sortie de Thaïlande, j’ai un doute soudain sur mon envie d’aller visiter ce pays.. Est-ce qu’on ne ferait pas mieux de faire demi-tour, de prendre un bus pour Bangkok et demander notre visa pour le Myanmar ? J’ai envie.. Mais je ne dis rien ! De un, on vient de  faire des centaines de km dans la direction opposée et de deux, on n’a aucun guide sur cette destination. Je me résigne à l’idée et on avance vers la frontière, passeport à la main..

 

Ca va assez vite pour obtenir le visa cambodgien. On se fait à nouveau voler de 3$, « les frais administratifs » comme ils appellent ça. Ensuite, en sortant du bâtiment, les policiers nous indiquent le chemin pour avoir notre tampon d’entrée. Le choc quand on arrive devant une file de touristes qui attendent la même chose que nous.. Après le passage administratif, on se plonge dans le Lonely qui explique les nombreuses escroqueries à Poipet (ville frontière). Apparemment, il faut éviter de prendre le shuttle gratuit qui amène les touristes dans une gare excentrée de la ville et où le prix des transports est juste exorbitant. On ne répond donc pas aux nombreux cambodgiens qui tentent de nous amener vers ce shuttle et on commence notre marche, direction la gare des bus locaux. Après à peine 2 minutes, la police nous oblige à faire demi-tour, soi-disant qu’il est indispensable de prendre le shuttle pour notre sécurité. Ah oui, ça c’est facile d’escroquer les gens quand tu es une autorité. On est donc bien obligé de le prendre et on se rend compte, arrivé à la gare, que ce sont les pires escrocs du monde. Le prix du billet de bus jusque Siem Reap est normalement de 3,75$ et ici, ils le vendent 9$ ! En sachant que notre budget quotidien est de 30$ pour 2, ça fait mal au ventre de devoir débourser plus de la moitié de notre argent journalier pour faire moins de 200 km ! C’est la première fois que j’ai dit le fond de ma pensée à un des chauffeurs qui profite du système. Ca l’a fait rire et il m’a répondu « tu n’as qu’à y aller à pied si tu n’es pas contente ».. J’ai eu une forte envie de le remettre à sa place mais vu qu’ils sont en majorité, je me suis abstenue. On nous fait monter dans un bus avec un conducteur des plus antipathiques. Il n’a aucun respect pour les voyageurs.. D'ailleurs, il me pousse pour passer alors que j’étais en train de défaire mon sac du dos. Résultat : je me retrouve le fesses presque au sol.. Mais qu’est ce qu’on fout là ! Si on n’avait pas du payer 50$ pour le visa, j’aurai déjà pris mes clics et mes clacs pour sortir de ce pays qui est loin de me donner envie d’y rester.

 

Finalement, il est 22h quand on arrive à Siem Reap. On paie un tuk tuk pour nous aider à trouver un logement, ce qui ne fut pas facile. Je pense qu’on a du faire 10 guesthouses et toutes étaient full ou trop chers.. SUPER ! On finira par se trouver une chambre commune, une sorte de dortoir non officiel, clandestin ! Tenez vous bien.. C’est une pièce où le personnel de l’hôtel dort lorsqu’ils font leur shift du soir.. Une grande première ! On est 4 étrangers à se retrouver dans cette chambre avec 2 lits supplémentaires pour les locaux.. On fait un deal avec le patron du No Problem Guesthouse : on paie 3$/ personne ce soir s’il nous fait sa chambre ventilo à 9$ au lieu de 12$ pour le reste de notre séjour à Siem Reap. Deal accepté.. Aller, on prend sur soi pour cette nuit qui risque d’être plus fatigante que reposante.. Effectivement, en plus des allers et venus du personnel de l'hôtel, on fait la charmante rencontre des puces de lit! Aaaargh, une horreur!!!!

 

DSC05131.JPG

 

On passe notre première journée à visiter la ville.. L’ambiance y est au tourisme et rien d’autre ! Les marchés, les restaurants, la forte présence de taxis, les prostituées, etc..

 

DSC05138.JPG

 

DSC05145.JPG

 

Vraiment pas le genre de villes dans laquelle on séjournera longtemps. Il ne reste pas grand-chose d’authentique, dommage. On surprendra tout de même des enfants s’amusant avec une plaque de frigolite faisant office de barque dans les canaux pollués du centre ville.

 

DSC05143.JPG

 

DSC05342.JPG

 

Le lendemain, on loue des vélos, direction la Cité d’Angkor.. On sait qu’à deux roues on n’aura pas le temps de tout voir mais ce sera tellement plus attrayant de découvrir l’endroit de cette manière plutôt que dans un bus bondé de voyageurs. Comme tous sites touristiques en Asie du Sud-Est, le prix d’entrée revient cher pour des petits backpackers comme nous et on se limite à un One Day Pass (20$/pers). Le guide à la main, nos cœurs penchent pour la visite de 3 des plus importants temples du site. Malheureusement pour Rom, l’entrée lui est interdite.. Pas facile tous les jours de s'appeller "D'hont" =D.

 

DSC05149.JPG

 

La balade en images :

 

1) Angkor Thom

 

DSC05214.JPG

 

Cet ensemble de temples compte le très célèbre « Bayon » qui est un des édifices le plus impressionnant de la cité khmer. Avec ses 54 tours et les 216 visages qui le composent, la visite a tendance à se faire en silence tellement il y a de choses à voir sur les bas-reliefs et sculptures murales.

 

DSC05146.JPG

 

DSC05157.JPG

 

DSC05204.JPG

 

Le temple est construit sur 3 niveaux assez distincts mains seul le dernier palier est encore intact.. On s’y est fait bénir par un moine, perdu dans un des couloirs du temple.

 

DSC05200.JPG

 

DSC05206.JPG

 

2) Ta Prohm

 

On ne pouvait pas visiter le site sans découvrir ce temple qui est un vrai symbole du lieu. Dans le Lonely, la seule photo représentant la cité d’Angkor est un cliché du Ta Prohm perdu dans sa jungle antique. On s’est baladé dans cet endroit avec une certaine intrigue dans les yeux. C’est le seul édifice qui est resté à l’état sauvage depuis sa découverte par les explorateurs et c’est assez séduisant. Une majorité des murs sont encore débout de par la présence de cette végétation.. C’est vraiment un lieu incroyable !

 

DSC05278.JPG

 

DSC05305.JPG

 

DSC05313.JPG

 

3) Angkor Vat

 

DSC05337.JPG

 

DSC05356.JPG

 

Le plus connu et spectaculaire de tous, Angkor Vat signifie « temple qui est une cité ». C’est l’un des bâtiments le mieux conservé dans l’entièreté du parc. Il est une représentation miniature de l’univers : les cours inférieures = continents ; la douve = les océans ; le pont = le lien symbolique reliant l’homme à dieu.

 

DSC05411.JPG

 

DSC05434.JPG

 

Il y a tellement de choses à expliquer, des détails à connaître pour bien comprendre les significations et les histoires murales racontées sur presque tous les temples. Il me faudrait des pages et des pages pour tout vous dire et puis, je ne vais pas vous le cacher, je n’en connais malheureusement qu’une infime partie. =)

 

DSC05298.JPG

 

La journée est passée à la vitesse lumière. Malgré la chaleur, la horde de chinois et de touristes venus des quatre coins du monde, on a apprécié ces quelques heures à sillonner les chemins à bicyclette avec beaucoup d’intérêts et de curiosités. On finit la visite par un coucher de soleil spectaculaire sur la région.

 

DSC05444.JPG

 

Le retour vers la ville débute au crépuscule et au fur et à mesure que les km avançent, l’obscurité s’installe profondément. On a eu de gros moments de frayeurs sur la route pendant notre voyage mais je peux vous assurer, qu’à vélo, dans cette circulation chaotique, on a eu très souvent peur pour notre vie..

 

Malgré l’excellence de cette journée, c’est tout de même avec une satisfaction assez palpable qu’on quitte Siem Reap. J’en rêvais depuis qu’on avait mis les pieds dans la ville.. Trop d’arnaques, trop d’agressivité, trop de trop.. C’est le moment de partir ! On prendra le bus le lendemain pendant 4h direction la petite ville de Battambang.

Partager cet article
Repost0
15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 16:07

Muang Ngoi, petite bourgade au bord du fleuve inaccessible par les terres. Le but premier de notre visite est de se reposer et découvrir ce village touché depuis peu par le tourisme mais sans que ça se ressente de trop. Finalement, on va s’embarquer dans un tout autre séjour.. On rencontre un ancien professeur, Kong Keo, qui s’est totalement reconverti en guide de la région. Depuis le début du voyage au Laos, on cherche un endroit parfait où faire un trek. Phongsaly semblait être le lieu idéal pour rencontrer la tribu akha mais le trek était très cher et beaucoup trop touristique. Du coup, on se laisse séduire par un trek de 2 jours avec ce professeur pour la modique somme de 15$/pers par jour, repas inclus.

 

C’est donc le lendemain, à 8h du matin, qu’on part à 3 sur des petits sentiers de montagnes. Un épais brouillard nous accompagne pendant les 2 premières heures de marche pour ensuite laisser place à un soleil radieux. On traverse des rivières avec une petite appréhension de trouver des sangsues sur nos jambes. Mais rien de tout ça..

 

DSC04874.JPG

 

Pendant la balade, Kong Keo nous explique de nombreuses légendes sur Bouddha, les moines et les habitants. Il nous fait aussi goûter quelques fleurs et feuilles médicinales qu’on rencontre sur notre chemin. L’une des fleurs, petite et mauve, est mâchée pour la sensation qu’elle offre en bouche. C’est comme si on mettait une pile sur la langue et qu’elle s’engourdit au contact avec la plante. Evidemment, on essaye et c’est tout à fait ça, comme un petit courant électrique sur le bout de la langue. Il nous montre également une grande feuille qui ressemble à l’épinard. Personne ne la mange, excepté quand ils pensent qu’un des habitants a le paludisme. Il doit alors l’ingérer sous forme de thé. Si la personne en est malade, c’est qu’elle n’a pas le paludisme alors que si, toutefois, il n’y a pas d’effets secondaires, vous connaissez le verdict ! On cassera également la racine d’un buisson qui permettra de faire notre thé une fois arrivé au village où on passera la nuit.

 

DSC04870.JPG

 

La journée est assez éprouvante, on marche tout de même pendant 7h alors qu’il fait très chaud. Vers 16h, on arrive enfin au village Khmu où on va dormir chez l’habitant. L’ambiance est très spéciale car ils ne voient pas souvent des blancs.. Certains nous observent de loin, les bébés pleurent et les chiens viennent nous sentir.

 

DSC04906.JPG

 

DSC04897.JPG

 

DSC04909.JPG

 

Kong Keo discute avec des villageois et on entend souvent le mot « Falang » dans leur conversation. On comprendra par la suite que ce mot signifie « étranger » et que c’est de nous qu’ils parlaient !!!! C’est un jour spécial, les habitants célèbrent la fête des esprits. Pour l’occasion, ils sont tous réunis au centre de la bourgade, dance et whisky laotien sont au rendez-vous. On ne passe évidemment pas inaperçu, le chef du village s’approche de nous et nous offre un verre de bienvenue. C’est du lao-lao et en guise de respect, on doit le boire cul-sec.. Vous savez tous, au combien c’est difficile de boire un shot de tequila en soirée. Alors imaginez un double shot, lors d’une fin d’après-midi encore ensoleillé, après 7h de marche et en ayant mangé du riz 4h avant.. Pas facile, je vous l’accorde ! On goûte un dessert à base de coco et de riz noir, assez spécial.

 

DSC04905.JPG

 

Kong Keo nous montre les habitations typiques des Khmu. Elles sont construites en bambou. C’est un matériel très prisé car il n’est pas cher et disponible partout dans la région. Le seul inconvénient c’est qu’il faut changer le bois tous les deux ans. On visitera une des maisons plus tard, celle dans laquelle on va passer la nuit.. Ce village compte 250 personnes, dont 48 familles ce qui fait en moyenne 5-6 membres par foyer.  

 

DSC04893.JPG

DSC04911.JPG

 

Notre guide nous emmène vers le terrain de football où on retrouve des dizaines d’enfants qui jouent ensemble. Il nous annonce que c’est l’heure de la douche et nous montre une sortie d’eau à même le terrain de jeu.. Heuu, ouais ! On a voulu du local et bien on est servi ! C’est parti, on se met en maillot.. En sachant qu’ils sont très pudiques, rom m’aide à maintenir un paréo autour de moi.. Quel moment de fous rires surtout quand le tissu, imbibé d’eau, commence à me coller la peau, rendant le nettoyage encore plus difficile!! Heureusement, les enfants ne semblent pas intéressés par la scène inhabituelle de deux blancs se lavant dans leur douche « publique ».

 

DSC04891.JPG

 

En remontant au village, Kong Keo nous quitte un moment car il part à la recherche d’un canard pour le repas du soir. Pendant son absence, on est témoin d’une scène assez horrible. Un cochon est attrapé par ses pattes arrières et ligoté sur un scooter car ils vont l’emmener au marché pour le vendre. Je pense que vous avez déjà tous entendu un cochon hurler.. Les enfants avaient les yeux rivés sur l’animal avec leurs mains placées sur les oreilles ! J’avais envie de faire pareil mais je me suis abstenue de peur que se soit mal vu.. Du sang coulait du groin de la bête, preuve que ce moment fut tout aussi éprouvant pour lui que pour nous. Après cet instant fort en émotion, on retourne vers le terrain de foot pour se changer les idées en allant voir les enfants. A peine l’appareil photo sortit qu’ils se précipitent tous vers nous en criant de joie. Je prends quelques clichés d’eux et leur montre à chaque fois, ce qui les amusent beaucoup. En remontant vers le village, ils nous suivent, certains répètent quelques mots de notre conversation en français, d’autres nous font signe de la main en nous envoyant des bisous. Adorables !

 

DSC04937.JPG

 

DSC04970.JPG

 

Sans-titre.jpg

 

On se laisse distraire par Kong Keo qui revient, un canard VIVANT à la main.. Oh mon Dieu, est ce qu’il va faire ce que je pense qu’il va faire. Il a fallu 2 coups de bâton pour le tuer ! Je n’ai pas pu assister à la scène.. trop sensible ! Ensuite, ils le déplument et commencent à préparer le repas.

 

DSC04975.JPG

 

En attendant, Rom et moi nous asseyons sur un banc dans la rue principale afin d’observer la vie quotidienne du village. Et c’est hallucinant comment ces gens n’ont rien à faire vu que leur récolte est finie. Ils attendent que les mois pour cultiver recommencent. Du coup, ils passent leur temps à marcher d’un bout à l’autre de la rue. Parfois, ils changent leur direction pour récupérer un bébé qu’ils placent sur leur dos et repartent de plus belle. On surprend une vieille dame en train de préparer une mixture qui est connu sous le nom de « Betel ». C’est la graine d’une plante qui fait office de drogue douce et une majorité des personnes âgées, dans les petits villages, la consomme. On les reconnait parce que leurs dents et leurs lèvres sont rouges de part ce qu'ils mastiquent. On est accosté deux-trois fois par des hommes nous demandant des  médicaments parce qu’ils ont soi-disant mal à la gorge ou une blessure due à une morsure de cochon. On sait très bien qu’ils sont juste désireux de nos petites pilules afin de les brûler pour ensuite les ingérer sous forme de drogue. Du coup, on nie le fait qu’on en a dans notre sac..

 

DSC04896.JPG

 

DSC04962.JPG

 

C’est l’heure du repas, on est appelé dans la pièce de séjour qui fait office de salon, cuisine, buanderie et salle à manger, 20m² maximum.

 

DSC05031.JPG

 

Des petits tabourets sont éparpillés autour d’une table garnie de nombreuses assiettes remplies de nourriture. Le feu qui a servit à la cuisson des plats brûle encore dans la pièce ce qui nous tient chaud. La famille qui nous accueille s’installe à table avec nous.. Au menu : riz collant, canard & soupe de légumes. Les baguettes sont de sorties pour notre plus grand bonheur vu qu’après 5 mois, on commence à gérer =D ! La mère de famille reste près des fourneaux afin de pouvoir resservir la moindre personne désireuse d’une nouvelle assiette. C’était vraiment très bon !

 

DSC05006.JPG

 

DSC05017.JPG

 

Le guide est l’intermédiaire évidement et il répond volontiers à nos questions. Il explique aussi les spécificités des événements de vie du village càd quand il y a une naissance, un mariage ou un décès. Tellement différent de chez nous.. Par exemple, la femme qui vient d’accoucher est mise sous un régime spécial le temps qu’elle allaite son enfant. Ca peut durer des années.. Ou encore, lorsqu’une personne décède, elle est placée dans la famille et pendant 3 jours, les gens qui le souhaitent peuvent venir faire une bénédiction/prières. Pendant cette période, ils font également une grande fête en l’honneur de la personne et de ce qu’elle a apporté dans la vie de chacun. C’est une soirée très enrichissante ! La pièce se vide petit à petit vu qu’il commence à faire tard. Cette tribu vit aux rythmes du soleil car ils n’ont pas d’électricité, d’où l’utilisation de feux comme taques de cuisson. Ce qui veut également dire qu’ils se réveillent lorsque le soleil se lève. On part alors se laver les dents, direction la toilette rustique de la maison qui se trouve à l’extérieur. Dès notre entrée, nos yeux s’arrêtent nets sur l’énoooorme araignée dans la cuvette (13 cm de diamètre AU MOINS). Elle décide enfin de partir et lorsqu’elle bouge, on la suit évidement avec le faisceau de la lampe de poche. Arrivée sur le poteau, c’est une vision d’horreur. Il y a des araignées partout autour de nous, des dizaines et des dizaines à quelques centimètres à peine de nos têtes. Brrr !

 

On retourne dans la maison et Kong Keo nous montre l’endroit où on dort. Des paillasses sont placées à même le sol au milieu d’une pièce enfumée par le feu qui a servit pour la cuisine. Des petites chambres se trouvent sur le côté, juste assez grande que pour mettre un matelas, c’est là que dorment les locaux. Ni une, ni deux, on s’endort en plaçant une étoffe sur nos nez pour ne pas s’asphyxier pendant la nuit.

 

Le lendemain, réveil à 7h pour prendre le petit déjeuner : riz – haricots ! On doit retourner à Muang Ngoi, donc on se prépare à reprendre la route.

 

DSC05026.JPG

 

Avant de quitter le village, on fait un crochet par l’école qui, malheureusement, ne durera pas longtemps. Les professeurs sont en pleine réunion avec les enfants et la discussion tourne autour de ce qui est bien ou pas bien. Ne voulant pas déranger, on décide de ne pas faire acte de présence et de partir discrètement alors que 4 bambins nous observent nous éloigner, intrigués..

 

DSC05044.JPG

 

Les paysages sur le chemin du retour sont tout aussi magnifiques. On finira le trek par la traversée de deux villages et de rizières.. Il nous faudra 5h pour rejoindre Muang Ngoi où on dînera avec Kong Keo avant de le quitter et de nous diriger vers la frontière pour rejoindre le Cambodge.

 

DSC05064.JPG

 

Laos : coup de cœur de ce voyage en Asie du Sud-Est <3 !!

Partager cet article
Repost0
12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 04:36

Après s’être déplacé en bus, en train, en avion et en bateau durant ce voyage, nouvelle expérience : l’auto stop. J’avoue que ça n’a pas été des plus évidents au début. D’une part, parce qu’on était dans la montagne et qu’il y avait peu de passages et d’autre part, parce qu’on était 4. La plupart des voitures qu’on rencontrait sur la route étaient des camions ou des véhicules privés d’ONG qui sont interdits de prendre des étrangers. Il a fallu 45 minutes pour qu’on grimpe dans une camionnette après avoir joué aux cartes sur la route désespérés  en ne nous voyant pas avancer..

  DSC04673

 

On nous emmène jusqu’à Oudomxai, à 60 km, où on abandonnera Lucile et Martin qu’on reverra deux jours plus tard. Il est 13h et on aimerait se rendre à Nong Khiaw qui est encore à plus de 100 km vers le sud. Je tente de motiver Rom à continuer parce que j’ai une bonne intuition. C’est avec un grand sourire qu’on se remet en quête d’un véhicule. Il ne faut pas lever le pouce ici, mais plutôt faire un mouvement de la main de haut en bas pour dire aux voitures de ralentir. Notre envie d’arriver avant la nuit porte ses fruits, après 10 minutes, on nous embarque pour un voyage sur une route des plus défoncées. 3h de poussière à l’arrière d’une camionnette, à s’accrocher aux sacs pour ne pas être propulser en dehors du véhicule.

 

DSC05092.JPG

 

Le dernier tronçon se fera à l’arrière d’un 4X4, les yeux rivés sur le coucher de soleil. Comme dirait romain « Il y en a qui paierait pour voir ça »..

 

On arrive à Nong Khiaw, il est 18h et on se demande si on va facilement trouver une chambre parce que le village semble petit et qu’il y a pas mal de voyageurs dans la rue. Après 2 tentatives, on tombe sur le Vongmany Guesthouse (60 000 LAK) un tout nouvel établissement qui a ouvert il y a à peine 6 jours. On est les premiers à dormir dans la chambre.. Et il y a quelques retouches à faire, j’explique : rom part se laver et, en sortant de la salle de bain, grosse surprise, il a toujours autant les pieds dans l’eau que quand il était sous la douche. Vous l’avez bien deviné, la chambre est inondée ! On tente de comprendre le pourquoi du comment et ça saute aux yeux. Ils ont fait l’inclinaison du sol de la salle de bain dans le mauvais sens. Au lieu de s’évacuer normalement par le siphon, l’eau s’infiltre en dessous de la porte et va se propager dans la chambre.. Malgré cette petite anecdote, je vous conseille tout de même d’aller dans cette guesthouse car ils devront simplement placer un bloque porte. Petite bricole qui rendra cet endroit parfait pour un séjour dépaysant. Le soir même, comme on a fait pas mal d’économies avec les transports en faisant du stop, on se fait plaisir avec un petit barbecue. Mmmmmh, de la viaaaaande pour le plus grand plaisir de rom avec un ENORME verre de lao lao offert par le patron qu’on ne finira pas de peur de ramper jusqu’à la chambre!!

 

Le lendemain, on part se balader dans le village qui fait un peu penser à Vang Vieng: les montagnes - la rivière..

 

DSC04688.JPG

 

Les habitants sont charmants, on a droit à beaucoup de sourires.. On surprend un couple en train de fabriquer des balais et un petit garçon plus qu’heureux de nous voir. Aaaah le Laos, quel beau pays !

 

DSC04704.JPG

 

DSC04711.JPG

 

DSC04725.JPG

 

DSC04718.JPG

 

DSC04728.JPG

 

Mais le temps nous manque et c’est avec une petite pointe d’amertume qu’on quitte ce village, direction Muang Ngoi qui est accessible que par voie fluviale. En attendant les autres passagers, on est intrigué par les centaines de papillons qui volent autour de nous. Un laotien nous explique qu’on trouve principalement cette sorte de papillons autour de la rivière car ils recherchent les zones humides..

 

DSC04769.JPG

 

On grimpe alors dans une pirogue sur la Nam Ou River et pendant la traversée, on aura droit à de magnifiques paysages et sera témoin de nombreuses scènes de vie quotidienne. Entre les buffles d’eau qui s’abreuvent, les enfants qui viennent se laver, les femmes qui s’occupent du linge et les hommes à la pêche, c’est fou comment un rythme de vie peut s’organiser autour de ce petit fleuve..

 

DSC04794.JPG

 

DSC04835.JPG

  DSC05084

 

Partager cet article
Repost0
4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 12:05

On s’était mis en tête que pour nous, le Laos, serait une vraie rencontre avec la population et découverte de la culture le tout hors des sentiers battus. Du coup, en regardant la carte, on repère un coin au nord du pays qui semble loin, loin de tout ce qui est « touristiquement accessible ». La région de Phongsaly est ouverte aux voyageurs que depuis peu.. Elle se situe entre la frontière chinoise et vietnamienne, perdue dans les montagnes. Je ne pense pas qu’on puisse trouver mieux comme endroit pour être au cœur même du vrai Laos, dépaysé. C’est un peu sur un coup de tête qu’on achète nos billets de bus sur lesquels il est indiqué 15 heures de trajet. Wow.. Ca ne va pas être un voyage des plus reposants =) !

  DSC04417.JPG

 

A la gare, on nous annonce que le bus pour Phongsaly, venant de Vientiane, arrivera entre 17h et 18h, tout dépend de la circulation sur la route. A six heures, pas là.. Sept heures, pareil ! On voit défiler les gens, les minutes passent et notre bus n’est toujours pas en vue. Rom part en quête d’informations afin de savoir le délai supplémentaire d’attente.. Aucune personne de l’organisation ne peut nous aider car le chauffeur du bus est injoignable. SUPER ! On attend, la gare se vide petit à petit.. Vers 20h30, un homme vient nous dire que le bus a eu une panne mécanique quelques part sur le chemin d’après quelqu’un l’ayant dépassé sur la route, mais qu’ils n’en savent pas plus pour le moment. Un peu paniqué, on lui demande tout de même s’il va arriver, qu’on n’attende pas sur ces sièges en plastique inconfortables pour rien.. Réponse des plus claires : « I don’t know ».. D’après lui, le mieux c’est d’attendre 22h, heure à laquelle le bureau de la gare des bus ferme, car il pourra nous donner les dernières infos si l’autocar n’est toujours pas là.. On n’a pas trop le choix vu qu’on est en dehors de la ville, sans guesthouse alors que la soirée est déjà bien entamée. Le temps devient long dans une incertitude de plus en plus pesante. A 22h, le gars du personnel n’a pas changé de discours : le bus peut arriver d’une minute à l’autre comme il peut apparaître dans 10h.. Tout va bien !! Un étudiant laotien, parlant très bien anglais, nous conseille de rester et d’attendre.. On l’écoute et on fait connaissance avec les quelques autres personnes qui aimeraient se rendre dans cette région DIFFICILE d’accès. Chaque fois qu’un autocar montrait le bout de son pare choc, les filles criaient de joie, suivit d’une déception instantanée en réalisant que ce n’était pas encore le nôtre =D.

 

DSC04419.JPG

 

A 23h30, le voilà qui se dirige vers nous, vieux, fatigué et beaucoup trop chargé.. Notre bus ! On grimpe à l’intérieur et là, on comprend immédiatement dans quel périple on s’est engagé. Premièrement, il n’y a que des locaux qui nous observent comme si on sortait d’un film du futur. On s’en réjouit, le choix de la destination ayant pour but d’éviter les touristes semble plutôt bonne. Deuxièmement, pour rejoindre nos places qui sont toutes à l’arrière, il faut qu’on enjambe des sacs dans le couloir remplis de riz, de noix de coco, etc tout en évitant les jambes des uns et les regards surpris des autres. A peine assis pour les 400 prochains km que la musique laotienne est émise, volume au maximum. Malgré le bruit, la fatigue est là et on n’a pas beaucoup de difficultés à tomber dans les bras de Morphée. C’est d’un sommeil léger qu’on tente de se reposer..

 

Alors que le jour se lève, on se réveille, le bus est à l’arrêt et la moitié des passagers dehors. On regarde par la fenêtre pour comprendre ce qui se passe.. Surprise n°1 : on a crevé un pneu ! Il n’a fallut qu’une petite demi heure pour qu’on reprenne la route. On pique à nouveau un somme jusqu’au prochain arrêt. C’est avec son anglais de base que le chauffeur du bus nous dit qu’il est mieux d’aller manger parce que la pause va prendre du temps.. On ne comprend quasi rien, comme d’habitude, et on suit les autres passagers. Après s’être rempli un peu l’estomac, on veut retourner au bus mais surprise n°2 : on a éventré un autre pneu.. Ca sera surement réparé dans 30 minutes, enfin c’est ce qu’on pense..

 

DSC04428.JPG

 

DSC04446.JPG

 

Alors que tout le monde nous regarde, le chauffeur nous demande de le suivre à l’avant du bus et là.. Vision d’horreur qui fera office de surprise n°3 : une marre d’huile de moteur s’est répandu sur le sable de la route. Ils ont cassé la pompe moteur et on repartira que quand un homme, parti dans la ville à 200 km, reviendra avec la nouvelle pièce.. Petit rire nerveux..On est en plein cauchemar !!

 

DSC04427.JPG

 

Certains des passagers montent dans des bus locaux de passage qui vont également à Phongsaly. Malheureusement pour nous, étant touristes, il faut qu’on repaye quasi la totalité du billet pour être emmené. Du coup, on décide de rester et d’attendre.. On ne quittera pas le navire ! Aller hop, on relativise et pour faire passer le temps, on va se balader.. J’hallucine lorsque je découvre le toit de notre bus à la lumière du jour.. Comment ont-ils fait pour réussir à monter et caser tout ce qui s’y trouve ? Des sacs, des poules, des scooters, du vaisselier, tout y est ! Je suis d’autant plus perplexe quant à la suite du voyage jusque Phongsaly =D.

 

DSC04424.JPG

 

DSC04471.JPG

 

Pendant le temps d’attente, on surprend quelques ethnies qui descendent au village pour vendre ou acheter des produits. Petite parenthèse : il faut savoir que les Akhas sont animistes càd qu’ils pensent qu’une partie de leur âme est prise lorsqu’on tire une photo d’eux. Du coup, je n’ai que des clichés volés, ne voulant pas me faire surprendre. Mais au moins, vous pourrez voir leurs magnifiques costumes colorés..

 

DSC04666.JPG

 

Après 5h de patience, notre sauveur revient enfin, épuisé ! La pièce est changée en 2 secondes et nous revoilà en route. Le chemin asphalté s’est transformé en passage poussiéreux et rocailleux. Alors qu’il fait une chaleur intenable, on ferme les fenêtres et on s’arme de foulard pour se couvrir la bouche.. La poussière rentre par la moindre ouverture présente dans le bus ! Encore 80 km à faire.. Les plus longs, les pires !

 

DSC04448.JPG

 

A 22h, on arrive enfin à Phongsaly.. Ce voyage qui devait être fait en 15h en a finalement prit 30h. Le village est à 3 km de la gare des bus et le chauffeur nous conseille de dormir à l’auberge en face car, à cette heure-ci, il y a peu d’espoir qu’on trouve encore quelque chose d'autre ouvert dans le coin. Malgré la tête de la chambre, on dépose nos bagages dans cette auberge qui ressemble plus à un repère de camionneurs avides de prostitués qu’à un lieu de repos (vu les murs). On est exténué mais on trouve tout de même la force d’étendre des paréos en guise de protection entre le matelas et nous. On sort même les sacs de couchage pour éviter tout contact avec la literie. Avec du recul, j’aurai du faire une photo de ce bordel dégueulasse =D..

 

Le lendemain matin, on entame notre ascension vers le village à pied.. Quelques personnes nous saluent alors qu’une majorité nous ignore. Sommes-nous réellement les bienvenus ? J’ai quelques doutes.. On passera nos nuits au très prisé Pinekham Douangnaly Guesthouse (70 000 LAK) extrêmement propre et les lits sont des plus confortables. On part à la recherche d’un semblant de petit déjeuner, mais ça à l’air d’être mission impossible. Les étales dans la rue proposent que de la viande et des choses non-identifiables : rats, écureuils et oisillons le tout présenté sur des brochettes. Miam, ça sent la Diet à plein nez !

 

DSC04451.JPG

 

On se muni alors du Lonely qui parle d’une boulangerie locale dans la vieille ville. En arrivant devant, petite hésitation car, malgré l’affiche écrite à la main, ça n’a rien d’une boulangerie. On surprend une petite mamy à l’intérieur qui vend des beignets faits maison.. Hop, embarqué et c’était un délice !

 

DSC04458.JPG

 

Ensuite, on part se promener. Le village est mignon et on se rend bien compte qu’il y a une forte présence chinoise d’où l’accueil différent qu’on a eu en arrivant. Je serai également témoin d’une scène d’horreur qui se produit à même la rue : des villageois regroupés autour d’une bassine de sang avec des organes dedans et le corps d’un chien sans vie à côté.. C’est vrai, en Chine ils mangent ces animaux là aussi.. Quelle horreur ! Ce qui est sur, c’est que si on a un doute sur l’origine de la viande dans nos assiettes, on ne demandera jamais ce que c’est de peur de savoir..

 

DSC04456.JPG

 

DSC04534.JPG

 

DSC04463.JPG

 

DSC04496.JPG

 

DSC04624.JPG

 

DSC04487.JPG

 

Au soir, en allant dîner, on rencontre 2 couples bien charmants : d’une part, Fanny & Thibaut, les français, et d’autre part, Lucile & Martin, les suisses. On partage le repas ensemble ainsi que la note un peu trop salée à notre goût. D’ailleurs, on fera même un petit scandale dans le resto car la proprio voulait nous faire payer 5$ chacun pour un minuscule plat de viande.. On sait qu’on est des touristes et qu’on paye toujours un peu plus que prévu mais là c’est un peu trop extrême..  Après 10 minutes de négociation, on finit par déposer sur la table le montant qu’on estime être un bon compromis. Le lendemain, il nous arrive une histoire plus ou moins similaire. On demande du poulet pour tout le monde et le personnel nous apporte un poulet entier pour toute la table. Le seul soucis, c’est qu’en retirant la plupart des os, il ne restait pas grand-chose à manger.. Ca nous a tout de même coûté 10$. Petit conseil à ceux qui vont dans ce village et qui veulent se laisser tenter par les restaurants indiqués dans le Lonely, EVITEZ !

 

Le jour d’après, on part en balade avec Lucile et Martin, direction le village de whisky à 4 km. On entame la descente sur un chemin de terre, le paysage est sublime..

 

DSC04479.JPG

 

DSC04476.JPG

 

Alors qu’on fait un peu plus connaissance, les petits suisses sont intéressés de savoir où on cache notre argent liquide car eux le prennent sans cesse sur eux, dans leur rouleau de papier toilette. Ce n’est pas une mauvaise idée à condition que, contrairement à Lucile, vous ne vous trompez pas de rouleau en allant au petit coin et par malchance, le fassiez tomber dans l’eau. On profite de la discussion pour savoir combien d’argent ils ont retiré vu qu’on n’a pas trouvé d’ATM pouvant donner plus de 2 millions de LAK. Lucile nous dit qu’ils ont retiré 1 MILLIARD =D (qui s’avéreront être 7 millions selon Martin). Faites le calcul, ça tourne aux environs des 100 000 euros =), sont riches ces suisses ! On arrive au village whisky et on demande aux villageois où est ce qu’on peut voir la distillerie. Aucun ne parle anglais et on comprendra rapidement qu’il n’y a plus rien en rapport avec le whisky local, le lao lao, dans le coin..

 

Le jour d’après, réveil à 5h du matin dans le but de voir la mer de nuage en haut du Mt Phoufa au levé du soleil. C’est en compagnie de Fanny et Thibaut qu’on grimpe les 822 marches qui nous amènent au sommet. Malheureusement pour nous, un épais brouillard nous gâche la vue. C’est en redescendant vers le village, qu’une ouverture visuelle se fait.. C’est un Tsunami de nuages qui se dirige vers nous, waouw !

 

DSC04520.JPG

 

Le 31 décembre est le jour où on décide de quitter cet endroit reculé en compagnie de la pluie et du froid. On déscend la Nam Ou River en pirogue afin de rejoindre Muang Khua à 6h de bateau de Phongsaly. C’est à nouveau à 6 qu’on fêtera le passage de l’an 2013. Cette année, à défaut de ne pas avoir de champagne, c’est le chocolat chaud qui coule à flôts ! On fait ce qu’on peut avec les moyens du bord.. =)

 

DSC04598.JPG

 

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 16:59

Luang Prabang, ancienne capitale royale du Laos, est considérée comme étant une des villes les plus agréables de l’Asie du Sud-Est. Ce n’est pas faut : verdoyante et colonisée, on a envie de s’y perdre et d’y flâner ! On arrive à la période de Noël et pour l’occasion, on décide de se payer une belle chambre.. Ne vous affolez pas, rien d’extraordinaire =D : 80 000 kip (moins de 10 euros) pour un petit cocon luxueux au Nok Noy Guesthouse.. Et c’est avec une certaine sérénité qu’on s’en va prendre le déjeuner dans l’un des nombreux stands de sandwichs et jus de fruits frais de la ville.

 

DSC04238.JPG

 

Alors qu’on discute avec un retraité français, j’aperçois au loin une silhouette connue.. DEV !! On pensait ne plus le revoir vu qu’il partait normalement directement vers le Vietnam. Et c’est le cas à quelques heures près, son avion décolle dans l’après-midi. Juste assez de temps pour encore devoir faire des adieux :D.. Qu’il est cruel ce monde du voyage ! C’est également à ce stand qu’on recroise un couple, rencontré à Vang Vieng. Ils s’installent à notre table, on partage un bon repas et comme si c’était normal, on se donnera rdv plus tard pour dîner ensemble au marché. Mais qui, en Belgique, proposerait d’aller manger avec des personnes à peine rencontrées dans la rue. Non non, on n’est pas devenus fous !

 

On se rendra compte un peu plus tard qu’ils viennent de Brugges.. A l’heure tapante, on les retrouve sur le marché devant des dizaines de plats qui attendent d’être mangés. La règle de la maison : 10 000 LAK pour un plat qu’on peut remplir qu’une fois mais dont la seule limite de quantité est le bord de l’assiette. C’est la caverne d’Ali Baba !! L’endroit est convivial, on est tous dirigés à des tables pour remplir les places restées libres. On tient alors compagnie à deux filles, qui, vous allez rire, sont originaires d’Anvers.. Et oui, la Belgique unie au bout du monde.. Comme quoi, tout est possible !!

 

DSC04105.JPG

 

Du coup, après ce merveilleux festin, on décide de tous se rendre au Modjo Bar pour boire un verre. Honteux de devoir communiquer en anglais de par l’incapacité pour nous, de parler néerlandais et, pour eux, français, la soirée passe assez vite entre les notes de Blues et de Jazz.

 

DSC04109.JPG

 

A 23h, on quitte tout le monde car notre guesthouse ferme ses portes à minuit. Arrivé devant l’entrée, les grilles sont déjà tirées.. Aïe, ce n’est pas un bon signe ! Et effectivement, alors qu’on en riait, la guesthouse est fermée et personne ne semble être là pour nous ouvrir. On fait le tour du bâtiment, impossible de rentrer par une fenêtre car elles sont toutes munies de barreaux. Les gens d’en face trouvent ça marrant.. Au moins, ça fait rire quelqu’un ! Sachant que la proprio a un autre établissement dans la rue d’à côté, on s’y rend. Mais là non plus personne ne répond.. On explique alors notre situation à un gars qui va réveiller le garde de la seconde guesthouse pour qu’il aille nous aider. C’est muni d’une bouteille en plastique découpée et d’un couteau qu’il tente de faire sauter le verrou. Mais en vain.. Il semble complètement désespéré quand il va finalement réveiller la proprio qui est vraiment désolée car ce sont surement des locataires qui ont fermés la porte.. De retour dans notre chambre, on éclate de rire ! On se voyait déjà passer la nuit sur le seuil de la porte alors que c’est la première fois qu’on paye pour avoir une belle chambre =D ..

 

Le lendemain, on loue des vélos pour visiter la ville, ses temples et ses environs. On longe le Mekong pour atteindre le Vat Xieng Thong, le monastère le plus populaire de Luang Prabang. C’est simple, l’un des temples est sur la couverture de notre Lonely Planet. On trouve tout de même l’entrée du site plutôt chère (20 000 LAK) pour ce qu’il y a à visiter mais, comme la plupart des touristes, on paye et on regarde.

 

DSC04195.JPG

 

DSC04215.JPG

 

DSC04231.JPG

 

Ensuite, direction un des nombreux ponts en bambou afin de se balader de l’autre côté de la rivière. A l’entrée, je surprends un petit bout, âgé d’à peine 6 mois, qui me fait de jolis sourires. Je demande à la maman la permission de prendre des photos et j’essaye de voler quelques unes de ses grimaces. L’appareil photo attire une petite fille de 4 ans qui vient s’asseoir à côté de moi et qui me demande de lui montrer les clichés chaque fois que j’en prends une. Je vous laisse imaginer ses yeux brillants quand elle découvre des images d’elle-même. Son grand frère se joint à la séance..

 

DSC04175.JPG

 

DSC04131.JPG

 

Après avoir fait environ 30 photos, on décide de finalement se rendre au pont et, surprise, les enfants nous prennent la main et veulent nous accompagner. Ca ne semble pas gêner maman ;) ! C’est alors que, pendant une promenade d’au moins 1h, on s’est laissé balader par deux petits laotiens, Poupoune & Seven, qui n’ont pas compris qu’on ne parlait pas leur langue vu qu’ils n’arrêtaient pas de nous raconter des choses.. Vrai moment inattendu d’innocence et riche de partage !

 

DSC04151.JPG

 

DSC04159.JPG

 

DSC04098.JPG

 

Quelques pleurs lorsqu’on doit partir, une dernière photo et nous voilà à nouveau sur la route. On part en direction d’un village où les habitants fabriquent du papier. Ce n’est pas réellement du papier sur lequel on peut écrire mais plutôt une base, assez épaisse et rigide, qui peut servir de décoration. L’écorce même de l’arbre est humidifiée, ce qui va permettre de détacher chaque filament. Ensuite, un grillage est placé dans une bassine d’eau et les boules d’écorce sont éparpillées par-dessus, tel un nuage. Chaque millimètre doit être recouvert.. Ensuite, afin d’embellir le cadre, les artisans vont placer des fleurs ou des feuilles et le tout ira sécher au soleil.

  DSC05096.JPG

 

DSC05104.JPG

 

Avant de devoir rendre les vélos, on cherche désespérément un endroit le long du Mékong où on peut observer le coucher du soleil. On a finalement déniché un petit point de vue perdu entre un village et le fleuve. On regarde le soleil se rougir alors que les enfants jouent au foot derrière nous. Aaaah c’est une journée comme on les aime, remplie de culture et de rencontres..

 

DSC04263.JPG

 

DSC04298.JPG

 

DSC04301.JPG

 

Après le repas, on va faire un tour au marché artisanal très connu de Luang Prabang. Ce sera l’occasion de faire des petites amplettes afin de trouver quelques cadeaux souvenirs pour la famille =). On est gentil heiiiin, comme si nos sacs n’étaient pas encore assez lourds ;) !

 

DSC04312.JPG

 

DSC04320.JPG

 

Le lendemain, journée pas comme les autres.. C’est Noël ! Petite pointe de nostalgie malgré les sapins décorés qu’on retrouve dans la plupart des maisons. Personne ne semble donner de l’importance à cette date qui pour nous, est signe de moment en famille, de joie et de cadeaux. On l’a fêté à notre manière : on est sorti dans la rue avec nos chapeaux de santa clause et ça a donné le sourire à plus d'une personne, c'est le plus important ! On s’est rendu pendant la journée au Kuang Si Waterfall réputée dans la région. C’était superbe malgré la horde de touristes sur tous les lieux.

 

DSC04355.JPG

 

DSC04377.JPG

 

DSC04398.JPG

 

DSC04411.JPG

 

Au soir, comme repas de Noël, on est retourné au buffet à 1 euro et on s’est régalé de nouilles, riz, légumes, poulet, etc ça nous a changé de d’habitude (ou pas) ! Et en guise de dessert: un cake aux pommes miaaaaam!! Petite douceur de chez nous qui commence à sérieusement nous manquer =)..

 

DSC04332 DSC04335.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DSC04323.JPG

Partager cet article
Repost0
23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 17:04

Direction le nord.. Il n’a fallu que 3h de trajet mouvementées en bus pour se retrouver dans un tout autre paysage. Un lieu qui semble perdu au milieu d’une vallée entourée de falaises vertes et mauves qui grimpent jusqu’à l’horizon. En son centre, sortant de nulle part, coule la Nam Song River parfaitement dessinée d’où se détachent de nombreux chemins de terre soulevant un nuage de poussière permanent. Splendide ! Je n’ai envie que d’une chose, partir à la découverte de cet endroit..

 

DSC03939.JPG

 

Avant tout, il faut se débarrasser de nos sacs à dos. Première guesthouse où on s’arrête pour demander le prix et c’est déjà dans la poche : Thidasavanh (50 000 LAK), chambre ultra propre, douche avec eau chaude, tv et wifi. Elle n’est pas dans les rues principales du centre mais un peu en retrait. 5 minutes sont nécessaires pour rejoindre les coins plus mouvementés, ce qui n’est pas plus mal..

 

DSC03900.JPG

 

Après s’être approprié les lieux, on se dirige dans la ville pour s’imprégner de l’atmosphère de l’endroit. Dans la rue, Romain repère un gars qui était avec nous dans le bus, toujours avec son sac sur le dos. On l’interpelle pour lui demander s’il recherche une guesthouse. C’est alors qu’on lui indique la notre.. Plus tard, on le recroise, on sympathise et on décide de se donner rdv le lendemain matin pour une virée en tubing sur la rivière.. Son nom c’est Dev et il nous vient du Canada. Tant mieux, on sera obligé de parler anglais, ça ne nous fera pas de mal !

 

On avait entendu que Vang Vieng était LE repère des voyageurs à la recherche de fêtes alcoolisées débutant le matin et se terminant à l’aube. On nous explique que des infrastructures de jeux de glissades pour les bouées de tubing sont installées sur les bords de la rivière ainsi que des plateformes de rassemblement. Voulant le voir de nos propres yeux, on est surpris que rien de tout ça semble encore exister au grand désespoir de certains..

 

DSC03915.JPG

 

En effet, il y a quelques mois, le gouvernement laotien a organisé une descente de flics dans la plupart des établissements de la ville et les a fermé après avoir eu de multiples plaintes des ambassades internationales. Le pourquoi de celles-ci semblent plus que fondées : de nombreux jeunes, trop saouls, sont tragiquement morts dans la ville et ce en trop grand nombre ces derniers temps. Les causes principales sont l’alcool et le tubing car, quand les consommateurs étaient malheureusement TROP éméchés, ils se dirigeaient vers la rivière et se noyaient. Les ambassades ont, d’après les dires, demandé de mettre quelque chose en place pour promouvoir la sécurité des touristes voulant s’amuser mais aucune solution adéquate fût trouvée, d’où la fermeture des sites de festivités.. On ne s’en plaint absolument pas, au contraire.. L’endroit est paisible et on y restera 4 jours tellement on s’y plait!! Petite visite avant que le soleil se couche afin que vous voyez où on se relaxera durant ce séjour..

 

DSC03902.JPG

  DSC03933

 

Le paysage est juste extraordinaire et je ne peux m’empêcher de prendre des photos et d’admirer cet ensemble parfait de courbes et le mélange des couleurs. Les enfants jouent dans l’eau, les pêcheurs s’éternisent à l’activité qu’ils réussissent le mieux càd la pêche, les locaux traversent en scooters ou vélos les ponts en bambou, etc ! Après la tumulte de Thaïlande, c’est vraiment de ça dont j’avais besoin.. Et dire que beaucoup de voyageurs manquent cette étape de par sa réputation de beuverie ! Quel dommage..

 

DSC03930.JPG

 

DSC03926.JPG

 

DSC03944.JPG

 

DSC03959.JPG

 

Le lendemain, comme prévu, on retrouve Dev.. A la recherche d’un établissement où on peut louer ces grosses chambres à air pour descendre la rivière (tubing). Malgré que beaucoup de personnes nous disent que tous ces commerces ont fermés, on en trouve encore un, le seul de la ville. 55 000 LAK la bouée pour 6h.. Ils sont complètement fous !! Même si c’est l’activité phare de la ville, on ne payera pas cette somme. Du coup, changement de programme et location de scooters pour la journée.

 

C’est parti pour une virée plus que sportive.. On débute la balade par la traversée du fameux pont en bambou, instable et fait mains. Non, je n’étais pas à l’aise mais ce n’était rien à côté des petites poutres placées en guise de passage entre les terrains.. On tente de rejoindre un ensemble de grottes et on est un peu sceptique quant à la route à prendre lorsqu’on arrive dans des rizières asséchées. Aller, au pire, on rebroussera chemin !

 

DSC04016.JPG

 

DSC04018.JPG

 

Viree-2.jpg

 

C’est dans un paysage désert, entouré de montagnes qu’on prend plaisir à découvrir ce petit coin de paradis. Notre premier arrêt sera une minuscule grotte décorée d’un point de vue en son sommet, Phaphoak Cave. Aucune pancarte à l’intérieur, aucun indice permettant de savoir si là où on s’insère est dangereux.. On se retrouvera parfois au bord d’un trou profond de 4-5m.. On aime prendre des risques mais il ne faut pas pousser, surtout quand nos lampes de poche commencent petit-à-petit à lâcher. On fait demi tour..

 

DSC03972.JPG

 

Ensuite, direction le sommet du rocher. L’ascension se fait chaudement, les sueurs froides, de part le chemin abrupte à grimper, n’arrangent rien.. Mais le spectacle à l’arrivée en vaut vraiment la peine !

 

Panorama.jpg

 

DSC03987.JPG

 

On continue sur notre lancée vers la découverte d’une autre grotte, Lucy Cave. Sur la route, on rencontre des australiens qui nous disent de faire extrêmement attention car il y a un énooooorme serpent venimeux sur le chemin pour accéder à l’entrée de la grotte. Appréhension qui augmente quand il faut abandonner les scooters parce qu’il y a trop de boue et qu’il faut aller à pied. On était tous attentifs au moindre mouvement autour de nous ! Mais, pas de serpent..

 

Ensuite, direction les petits villages qui entourent Vang Vieng. La route est chaotique, entre poussière et rocailles, mais c’est ce qui fait son charme. Pendant notre balade, on réalise qu’on est au milieu même de la vie quotidienne des laotiens : certains se promènent avec leurs bœufs, alors que d’autre sont derrière leur machine à tisser pendant que les enfants rentrent de l’école à vélo armés de parapluies pour se protéger du soleil.

 

DSC04086.JPG

 

Viree.jpg

 

DSC04030.JPG

 

On prend le temps de s’arrêter dans une plaine pour observer le coucher du soleil qui ne durera pas longtemps vu qu’il ira se perdre derrière les montagnes..

 

DSC04038.JPG

 

Plus tard, toujours en compagnie de Dev qu'on décide d’aller manger à la « Johnny Guesthouse ». Une carte énorme allant de la salade de fruits frais, au gratin de pommes de terre tout en passant par les plats de nouilles et de riz. Mélange de nourriture occidentale et locale, un délice ! C’est devenu tout simplement notre RDV déjeuner – lunch – dîner. Miam !

 

Le lendemain, c’est LE fameux jour de la fin du monde. Pas de raisons de se lamenter.. En attendant notre sort, profitons encore et encore de ce qui s’offre à nous. Ayant toujours le scooter et ce jusque midi, on reprend la route poussiéreuse afin de rejoindre le Blue Lagoon.

 

DSC04068.JPG

 

Un petit plongeon (l’eau est gelée), on se réchauffe au soleil et on repart illico pour dire au revoir à Dev qui peut enfin quitter la ville. En effet, il était censé partir la veille mais il y a eu un accident de bus dans les montagnes entre Vang Vieng et Luang Prabang. Une collision entre un bus et un camion qui semblait bloquer toute la circulation depuis plusieurs jours.. Chose résolue ! Chance pour nous car c’est le chemin que nous prendrons dès demain matin. 

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 11:49

Alors que maman et Patrick retournent tristement vers la Belgique, on doit organiser notre voyage vers le Laos. C’est dans la principale gare de Bangkok, pouilleuse comme beaucoup d’autres lieux publics, qu’on embarque dans un train direction la frontière. 14h de voyage, à dormir sur une banquette qui ne dépasse pas 1m de long.. Autant vous dire que le confort était de niveau zéro ! Arrivé à Nong Khai, ville frontière, un tuk tuk nous emmène jusqu’au bureau de l’immigration afin de tamponner notre visa de sortie et ensuite monter dans un bus pour traverser le « Friendship Bridge » qui relie les deux pays..

 

- Sabaidee Laos -

 

L’acquisition du visa de 30 jours se fait très simplement. On a juste payé 35$ à la place de 30$ (prévu pour les ressortissants belges) sans comprendre aujourd’hui le pourquoi.. Ca ne sert à rien d’aller réclamer. C’est une autorité et nous sommes les touristes, ça fait partie du jeu =). Du coup, on a fermé les yeux, pris nos bagages et on est monté dans un bus local direction Vientiane, la capitale du Laos.

 

On rencontre immédiatement un hollandais qui nous emmène dans la rue à guesthouses. Je pense qu’on a déniché le meilleur qualité/prix niveau logement de la ville. Youthinn 2 (60 000 LAK) renferme des chambres toutes simples mais lits confortables, douche privée avec eau chaude et wifi.. Parfait, ça commence bien =) !

 

On décide de se rendre à l’Information Center pour avoir des infos sur les endroits à absolument voir dans Vientiane et au Laos en général. De plus, on doit rapidement trouver une banque pour retirer de la monnaie nationale, le kipp.. 10.000 LAK = 1 euro, nous revoilà avec des millions en poche ! Ca donne le sourire mais c’est stressant aux premiers paiements parce qu’on a l’impression de donner des sommes astronomiques pour ce qu’on achète =D.

 

Et puis, grosse surprise lors de la balade.. Les gens roulent à droite ! Vous allez me dire « Ouais, c’est normal quoi.. » mais de notre côté, après s’être déplacé pendant 1 an à gauche, je vous assure qu’il faut un moment pour récupérer les bons réflexes comme traverser la rue et regarder du bon côté pour voir s’il y a des voitures qui arrivent.. Petites frayeurs hein, il en faut, mais heureusement ça ne durera pas longtemps. De plus, la plupart des panneaux et des enseignes sont traduits en français. La France a colonisé le Laos en 1893 et a laissé beaucoup de traces en quittant le pays comme l’architecture coloniale et les boulangeries qui nous manquaient tant. Waouw, on sait qu’on rentre en Belgique dans pas longtemps mais là ça fait trop de similitudes en une fois.. A croire que c’est pour qu’on se réaclimate petit-à-petit !! =)

 

Le lendemain, on décide de visiter la ville à vélo. Vientiane est une capitale toute petite mais à l’image du Laos : discrète, simple et propre ! PROPRE ? Que c’est plaisant.. Après les odeurs nauséabondes des rues de Thaïlande, on peut désormais flâner dans la ville sans devoir se couvrir le nez, ni éviter une famille de cafards qui décide de sortir au moment même où il faut déposer son pied.. Du vrai bonheur !!

 

DSC03881.JPG

 

On se dirige tout d’abord vers les rives du Mékong où la circulation est moins dense pour ensuite se rendre à l’extérieur du centre ville afin de voir les deux monuments les plus importants de Vientiane.

 

Premièrement, le Patuxai. Cet arc de triomphe, qui ressemble très fortement à celui de Paris, à toutefois pu se donner une signature laotienne de part son architecture..Et puis, y a les palmiers!

 

DSC03861.JPG

 

Deuxièmement, le Pha That Luang. Symbole important de la religion tant bouddhiste qu’hindouiste. Les murs de ce temple étaient autrefois entièrement en or. Mais après de nombreux assauts, il fut partiellement détruit et ce n’est qu’en 1900, lors de la colonisation, que les français l’ont reconstruit. Malheureusement, le monument a perdu tout son charme et, effectivement, la transformation n’est pas une grande réussite. On n’a même pas le droit de se rendre à l’intérieur du temple. On paie 5000 LAK pour contourner son enceinte, aucun intérêt!

 

DSC03875.JPG

 

On s’est consolé avec le jolie bouddha couché de 15m dans le temple juste à côté..

 

DSC03870.JPG

 

C’est également lors de notre balade qu’on a mangé notre première soupe de nouilles laotienne. C’est sans savoir qu’on allait recevoir une assiette avec de parfaits cubes de foie flottant grossièrement dans le liquide.. Mmmmh :D ! Ce ne sera que le début des choses dégueulasses qu’on va nous servir pendant notre mois de voyage dans le pays.. Que Dieu nous protège, enfin, vu l’endroit, je devrais plutôt dire Bouddha !

 

DSC03893.JPG

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 07:29

Je ne voulais pas quitter la Thaïlande sans avoir été dans un camp où on pouvait passer une journée avec des éléphants.. Le but étant d’aller dans un endroit où ils ne sont ni exploités ni battus mais au contraire en bonne santé et aimés. Après de multiples recherches sur le net et les forums, on décide de se rendre à « Elephant World ».

 

DSC03472.JPG

 

La compagnie vient nous chercher à la guesthouse et une fois arrivé sur place, cet endroit dégage déjà une atmosphère relaxante et joyeuse. On rencontre alors Julie Anne, une jeune française bénévole dans le camp depuis 6 semaines. Elle va nous accompagner toute la journée afin de nous aider à comprendre les différentes tâches à réaliser quotidiennement pour le bien être des pachydermes.

 

Première étape : présentation de l’endroit. Les éléphants sont, pour la plupart, en liberté contrairement aux autres camps du pays. Seul le mâle et un nouveau bébé sont enchaînés. L’un, car trop agressif envers les autres congénères et l’autre, car il vient à peine d’arriver dans le parc et semble encore trop déboussolé par le changement d’environnement. Il faut savoir que sa maman a été tuée dans un cirque de Chiang Mai et, plutôt que de lui faire subir le même sort, Elephant World a racheté le petit.. Du coup, une vieille éléphante a pris le rôle de mère et ce de manière naturelle, c’est magnifique à voir.

 

DSC03647.JPG

 

La plupart des éléphants du camp sont des animaux qui ont été battus et exploités dans le passé. Ils ont été utilisés pour la chasse, la déforestation, les camps à touristes et d’autres. La plupart ont des blessures grave de maltraitance càd des oreilles déchirées, des yeux aveugles par les coups, des plaies qui ne se guérissent pas tellement elles sont importantes. C’est vraiment triste de se rendre compte de la souffrance qu’ont pu endurer ces énormes mammifères.. C’est là que notre intérêt et compassion sont entrés en jeu !

 

DSC03557.JPG

 

Ensuite, Julie Anne nous explique que chaque éléphant possède un mahout qui s’occupe de lui du matin au soir. Il y a vraiment une relation très particulière qui se forme entre eux. Ils communiquent par le biais de cris qu’émet le mahout afin que le pachyderme comprenne qu’il doit se reculer, se coucher, s’arrêter, etc.

 

Deuxième étape : nourrir les jeunes éléphants. Le mot « jeunes » est mal utilisé ici car la plupart des animaux ont déjà 30 ans =). La différence avec les « vieux » se fait par leur capacité à manger encore du maïs et des bananes par eux-mêmes. On s’amuse donc à les nourrir directement par la trompe ou en leur donnant la nourriture à même la bouche (beaucoup plus impressionnant) ! Ils mangent 10% de leurs poids, en sachant qu’ils pèsent pour la plupart 2,5 tonnes, ils mangent donc environ 250 kg d’aliments par jour. Waouw, vive le régime…

 

DSC03363.JPG

 

DSC03658.JPG

 

DSC03662.JPG

 

Troisième étape : préparation du sticky rice pour les « vieux » éléphants.   On s’arme tous d’une machette et on découpe grossièrement des carrés de potirons qu’on fera cuir dans un grand wok. Aux légumes est ajouté du sticky rice qu’on laissera refroidir pendant le temps de la quatrième étape. Ensuite, on a du en faire des boules, qu’on roule dans des compléments alimentaires avant de leur donner..

 

DSC03427.JPG

 

DSC03434.JPG

 

DSC03497.JPG

 

Quatrième étape : les observer prendre un bain dans le rivière Kwai. Les éléphants adorent se mettre de la terre sur la tête et le dos. De 1, pour se protéger des mouches, de 2 comme protection solaire et de 3 pour rester au frais. Du coup, ils ont droit à un bain deux fois par jour. Un le matin après avoir mangé et un deuxième le soir avant d’aller rejoindre la jungle où ils passent la nuit. C’est assez drôle de les regarder patauger dans l’eau. Ils s’assoient tout simplement en regardant les autres ou s’aspergent pour s’amuser.

 

DSC03387.JPG

 

DSC03412.JPG

 

Ce matin là, c’est un grand moment car c’est la première fois que l’éléphanteau va prendre un bain. Il n’a jamais vu de grandes étendues d’eau et les mahouts pensent que ça lui fera surement du bien de se mélanger aux autres pachydermes pendant ce moment de détente. Il restera toutefois attaché à la femelle qui s’occupe de lui.. Il a couru vers l’eau, en a pris dans sa trompe et s’est mouillé, c’était superbe ! On était tous émus à l’idée que ce bébé a pris son premier bain et qu’il a l’air d’aimer ça.. Faut espérer qu’il comprenne rapidement qu’il se trouve désormais dans un endroit où il est en sécurité !

 

DSC03394.JPG

 

DSC03400.JPG

 

Cinquième étape : cueillir le maïs dans le champ. Après le repas du midi, nous voilà dans les champs à la recherche d’épis de maïs qu’on donnera fin de journée aux éléphants. Après avoir remplis 10 grands seaux, on retrouve Julie Anne à la voiture qui nous annonce qu’elle vient de se faire piquer par un scorpion et qu’elle nous le dit seulement maintenant afin qu’on ne se soit pas affolé dans les plantations.. Sympaaaa ! C’est quand même vachement dangereux le métier de mahout !!! =D

 

DSCN1620.JPG

 

Sixième étape : se baigner avec les pachydermes. Voilà un des moments le plus attendu par tous de la journée. Les mahouts viennent nous chercher un par un sur le bord de la rive afin de nous amener dans l’eau à dos d’éléphant. Rom est le premier à partir suivit de moi et de maman. Pat aura la (mal ?) chance de se coltiner Johnny le jeune éléphant de 5 ans qui aime particulièrement le moment du bain. En effet, il nage d’éléphants en éléphants en mettant ses pattes avant sur le dos des autres.. Pat, lui, tente de grimper sur l’animal, mais en vain.. Si ce n’est la fois où il s’est retrouvé assis en sens inverse sur Johnny. Un vrai instant de plaisir, comme on les aime..

 

DSC03564.JPG

 

DSC03591.JPG

 

DSC03604.JPG

 

Septième étape : se balader à dos d’éléphant jusqu’au campement. Je pense qu’on a été les seuls chanceux à ne pas devoir remonter tout à pieds. Je tiens tout de même à dire que leur peau rêche additionné de leur forte pilosité ne rend pas la balade des plus agréables, surtout en étant mouillé. Mais on se dit tout même qu’on ne risque pas de revivre ça avant longtemps.. Du coup, en en profite à 200% !

 

DSC03620.JPG

 

DSC03630.JPG

 

C’est une journée riche en émotions qui se termine, petit pincement au cœur quand on quitte ce superbe endroit. C’était comme on l’avait imaginé.. Même mieux encore !

 

DSC03547.JPG

 

DSC03643.JPG

Partager cet article
Repost0
9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 16:10

C’est avec pas mal de fatigue qu’on arrive à Kanchanaburi au levé du jour. On est à la recherche d’un logement alors que la ville se réveille à peine. Autant vous dire que ce n’était pas le meilleur des plans.. Il y avait tellement peu de chambres disponibles qu’on a accepté de monter dans un tuk tuk pour aller à une guesthouse un peu en dehors du centre. Le chauffeur nous avait dit qu’il nous faisait la course gratuitement.. (Trop) Bon Saint maritin !! C’est sans savoir qu’une fois arrivé sur place, sans prendre les chambres proposées, qu’il nous annonce que si on veut retourner en ville avec lui, ça fera 60 Bath ! L’arnaque.. C’est donc un retour à la case départ, enfin, à 2km près qu’il faut donc se coltiner à pieds avec nos sacs ! Finalement, on ira au Tara Guesthouse (250 Bt), bâtiment tout neuf, tv, eau chaude et piscine ! On n’est pas mal logis ;).

 

Tous les soirs, on va au restaurant le « Jolly Frog ». De 1 parce que la carte est énorme, de 2 parce que les prix sont attrayants et de 3 parce que chaque fois qu’on demande l’addition, on doit payer moins que prévu =D ! C’est aussi là qu’on a testé pour la première fois, la fondue thai et mongolienne.. On s’est retrouvé devant deux énormes plats sur la table avec de la viande, des légumes et des sauces sans trop savoir comment il fallait faire. Après de multiples tentatives, on a du rappeler la serveuse pour qu’elle nous donne les explications adéquates.. Un délice !

 

DSC03200.JPG

 

DSC03197

 

C’est sans compter la fois où on a commandé un « Volcano Chicken » (pour 1 pers) et qu’on a vu arriver la bête entière debout sur ses deux pattes arrières. Le personnel du resto n’a pas du comprendre pourquoi on pleurait tous de rires.. =D

 

DSC03187.JPG

 

Le lendemain, on décide de louer des scooters et de visiter une partie des alentours de Kanchanaburi. Plutôt que de payer une agence pour nous emmener en Tour organisé, on va faire la balade à notre sauce. Itinéraire choisi : Centre de méditation – Waterfall – Hot Spring sont au programme. Un petit soixante kilomètres aller-simple.. Aïe, les fesses, ça promet !! Mais les paysages qui défilent devant nous sont juste magnifiques, ça en valait vraiment la peine.. C’est une des plus belles régions de Thaïlande, selon mon avis personnel. Des vallées, des villages, un vert intense et ce ciel bleu lumineux.. Sublime !

 

Premier arrêt : le Centre de Méditation Daen Maha Mongkol. Il compte environ 300 résidents dont une majorité de femmes. Pour pouvoir y pénétrer, on doit se vêtir d’habits blancs qu’ils distribuent à l’entrée. Ca ressemble plus à des pyjamas qu’autre chose mais on joue le jeu =).

 

DSC03205.JPG

 

On ne sait pas trop si on pouvait prendre des photos.. Du coup, on s’est abstenu au maximum ! Sachez juste que derrière l’enseigne, c’est un énorme parc qui se déploie sur des kilomètres carrés de verdure. Les résidents passent leurs journées à voyager de sites religieux en sites religieux, en passant par une ascension quotidienne d’une heure afin de rejoindre un temple au dessus d’une colline. Certains sont à pieds nus, solitaire, alors que d’autres méditent en groupe. Une toute autre dimension..

 

Avant de rejoindre notre prochaine destination, on s’arrête sur le bord de la route pour manger.. Moment sportif car les personnes ne parlaient pas un mot d’anglais et que le menu était évidemment écrit en thaï. C’est avec le peu de vocabulaire de base du Lonely Planet qu’on arrive à commander une soupe de nouilles et du riz sauté au poulet =).

 

DSC03217.JPG

 

Deuxième arrêt : Sai Nok Waterfall.. Dans le Lonely, l’endroit est décrit comme étant le repère des thaïs en week-end. Effectivement, quand on est arrivé, les adultes étaient sur des paillasses en train de discuter alors que les enfants s’amusaient dans les bassins d’eau.. On ne s’est pas immédiatement mêlé à eux, tant le tableau était agréable à regarder..

 

DSC03238.JPG

 

DSC03234.JPG

 

DSC03257.JPG

 

Ces cascades étaient tellement tentantes et il faisait vraiment très chaud qu’on n’a pas pu faire autrement que de craquer. On sait qu’on ne pouvait pas se la jouer occidental en bikini, c’est pourquoi on est allé se baigner en paréo.. C’était vraiment super ! Jusqu’au moment où un car de russes a débarqué. Là, les locaux sont sortis de l’eau, ils semblaient effrayés par ces personnes dénudées, l’une qui arrive en string dans la foule, l’autre qui se déshabille au milieu des gens. Nous même étions choqués par cette attitude irrespectueuse !

 

DSC03270.JPG

 

DSC03278.JPG

 

Troisième arrêt : les Hot Spring que vous ne verrez pas en photos car nous-mêmes ne les avons pas trouvé =D ! On a fait pas mal de km, selon les directions que nous disaient les thaïs.. Au final, on est arrivé dans un énorme Spa pour riches !! Ca semblait magnifique mais on ne payera pas 40$ pour 3 heures de trempette..

 

Le retour jusqu’à Kanchanaburi a été éprouvant.. Le soleil se couchant, les températures sont beaucoup plus fraîches alors qu’on n’a pas de gilet ni de pull pour se protéger du vent désormais froid. Les insectes sont de sortie, impossible de garder les lunettes de soleil pour se protéger les yeux car on n’y voyait juste rien sur ces routes non éclairées. Le tout en devant faire attention aux voitures qui sont loin de prendre en considération la présence de scooter dans la circulation, etc ! 45km avec une seule et unique envie, ARRIVER  sain et sauf!!

 

Le lendemain matin, on se décide tout de même à aller voir le fameux Pont de la rivière Kwai. C’est un des atouts de la ville, celui pour lequel une partie des touristes viennent en masse à Kanchanaburi. Traversée du pont avec quelques photos et nous voilà déjà prêt pour notre prochaine virée.. Au passage, pour votre culture générale, « kwai » ne se prononce pas « kw-aïe », qui veut dire « bœuf » en thai, mais bien « kw-é ».. Ca a fait rire plus d’un thaïlandais =D !

 

DSC03293

 

DSC03307

 

On veut se rendre à Erawan Waterfall (200 bt) qui se trouve à 40 km de la ville. Pour y aller, on doit prendre un bus local qu’on nous recommande d’arrêter sur le chemin plutôt que d’aller jusqu’à la gare des bus.. L’horaire est fictif, on se pose donc sur la bas côté de la route en espérant voir le bus arriver. Après 30 minutes, on décide de tenter l’auto stop, en sachant qu’il est déjà 12h30 et qu’on veut en aucun cas rater cet endroit fermant à 16h30. Maman s’y colle, avec son plus beau sourire, la feuille de papier sur laquelle j’ai gribouillé « Erawan » à la main.. Un véhicule s’est arrêté après 5 minutes, c’était le bus tant attendu =D.

 

DSC03308.JPG

 

DSC03311.JPG

 

Le parc s’étend sur plusieurs niveaux, en fonction des bassins que forment la cascade, sept au total. On avait droit qu’à 2h afin de sauter dans le dernier bus pour Kanchanaburi. Du coup, on se dépêche de monter les niveaux le plus vite possible, on est allé jusqu’au 5ème.. L’eau est trop belle, glaciale et remplie de poissons qui viennent mordiller les pieds (ça fait d’ailleurs parfois assez mal). On profite pendant 20 minutes pour ensuite devoir redescendre assez rapidement afin d’avoir le dernier bus ! J’ai réussi à prendre quelques photos entre les poses des russes qui se croient dans un magasine de beauté, fleur sur la tête, foulard sur les épaules, vas-y que je m’allonge sur les rochers tel un top model.. Haha, on a bien rigolé !

 

DSC03355.JPG

 

Erawan.jpg

 

C’est donc une région que j’ai fortement apprécié.. Ce qui est dommage, c’est de se rendre compte que d’ici 5 ans, le tourisme sexuel sera tout aussi présent qu’à Patong ou Pataya. J’espère qu’on trouvera encore des recoins tranquilles qui seront à l’image de la Thaïlande qu’on imagine..

 

DSC03316.JPG

 

DSC03359

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 17:30

Après avoir axé une grande partie de notre voyage sur le côté humain et culturel, on décide de se plonger un moment dans l’Histoire du pays. C’est alors qu’on prend la route vers Sukothai..

 

Dans la nouvelle ville, on nous dépose devant la première Guesthouse de la rue. Personnel antipathique et les chambres sont loin d’être terribles. Un chauffeur de Tuk Tuk nous dit qu’il y a de bien meilleurs endroits au bout du chemin. Du coup, on reprend nos affaires et on suit les conseils de ce petit monsieur. Et là, effectivement, on trouve une guesthouse très sympa, Ban Thai (200 Bt). Les gens sont adorables et on se surprendra à vouloir rester plus longtemps.. Mais le temps presse et il nous est impossible de perdre un jour.

 

Le lendemain, on recroise le chauffeur de Tuk Tuk qui nous emmène jusqu’à la vieille ville de Sukothai. On payera la même somme que le bus public.. Enfin un qui ne cherche pas à se faire de l’argent sur notre dos, c'est rare =) !

 

DSC02954.JPG

 

On s’arme de vélos pour se balader dans les 45 km² de vestiges du Royaume Thailandais qui figurent au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

 

DSC03026.JPG

 

DSC03150.JPG

 

Il y a environ 21 monuments historiques à visiter dont je vais vous éviter les longues explications.. Petite promenade en photos !

 

DSC02964.JPG

 

DSC02971.JPG

 

DSC02990.JPG

 

DSC02982.JPG

 

DSC02968.JPG

 

DSC03018.JPG

 

DSC03045.JPG

 

DSCN1361.JPG

 

DSC03103.JPG

 

Avant de quitter le parc, une séance photos est improvisée, couronnée par de gros fous rires.. =D

 

DSC03162.JPG

DSC03166.JPG

 

En quittant cette ville riche en rencontres, petit pincement au cœur.. On décide de faire des photos avec le personnel de notre guesthouse pour immortaliser un de ces nombreux moments d’échanges avec les locaux qu’on a pu vivre pendant le voyage.. Des gens intéressants on en rencontre pas mal, mais comme pour tout, on a nos coups de cœur.. Emotions garanties !

 

DSC03178.JPG

 

DSCN1442.JPG

 

Ce qui est sur, c’est qu’après ces quelques jours de détente au rythme thai, on n’est pas près à faire les 11-12h de bus qui nous attendent !!!

 

DSC03179.JPG

Partager cet article
Repost0